Il faut parfois savoir se remettre en cause, et se renouveler 🙂

Nous avons terminé le travail de scénarisation (scénario et découpage technique) sur le projet de mini-court Je suis un silence (nom provisoire) pour le concours Nikon, et nous allons en faire le tournage pendant les congés de fin d’année.

Le bilan de ce travail est que ça prend beaucoup de temps, beaucoup trop de temps… Grisé par notre expérience forte des 48h film project, nous avons consacré cinq ou six permanences de suite rien que sur ce travail: si nous continuons de cette façon sur tous nos gros projets, les permanences risquent de devenir un peu ennuyeuses et répétitives… D’autant que pour un court-métrage, seuls trois ou quatre personnes sont vraiment porteurs du projet (en gros les réalisateur, scénariste et assistant-réalisateur…), les autres sont a fortiori plus attentistes.

En conséquence, sur les prochains projets de ce genre nous effectuerons le plus gros du travail de scénarisation en dehors des permanences, sous forme de réunions « task-force » avec les personnes les plus intéressées. Nous ne consacrerons juste un peu de temps lors de permanences pour présenter le travail de la task-force et discuter des grosses orientations du projet.

Ainsi, nous pourrons consacrer les permanences à des activités plus immédiates, créatives et récréatives, et peut-être plus inspiratrices autour de l’outils vidéo en général.

Samedi, nous avons commencé par un petit exercice amusant, dont l’idée m’a été inspirée par un réalisateur rencontré grâce à l’ACAP, Romuald Beugnon. Il s’agit de se tirer des portraits en vidéo. Les participants ont formé des équipes, et je leur ai donné les consignes suivantes:

  1. Vous devez tirer en vidéo un portrait par personne
  2. Chaque vidéo doit durer au minimum une minute
  3. Vous n’êtes pas obligé d’apparaître en personne sur votre portrait
  4. Vous avez le droit de mentir
  5. Plusieurs essais possible. Vous pouvez utiliser tout lieu et tout objet que vous jugerez utile. Vous pouvez utiliser n’importe quelle caméra a disposition, y compris un téléphone portable.
  6. Vous avez une demi-heure!

A la réflexion j’aurai dû donner également une limite de temps supérieure à la vidéo, car au final beaucoup on filmé jusqu’à 5 minutes!

Les résultats ont été étonnants, parfois très créatifs, avec toujours beaucoup de bonne humeur! J’en ai fait deux petits montages, un par équipe – du coup j’en ai un peu rajouté par moi-même: par exemple une participante s’est contenté de se présenter oralement.. en filmant ses pieds parfaitement immobiles! L’idée est rigolote en soi, mais au bout d’un moment on s’ennuie un peu… Elle aurait dû faire quelque chose, marcher ou danser! Du coup je me suis amusé au montage 🙂

Concernant les autres projets de l’atelier:

Ciné-club

Samedi après la permanence, nous avons organisé notre première projection « ciné-club » privée avec le grand classique d’Ernest Lubitch, La folle ingénue (titre original: Cluny Brown). Dans un premier temps ces projections resterons privées, réservées aux membres de Cinémacam, notamment pour des questions de droit de diffusion. Mais à l’avenir nous envisageons, avec l’accord de la municipalité, d’installer une salle de projection dans un local de la mairie et de monter un vrai ciné-club accessible au public. On en reparlera!

Un festival à Montagny?

Les choses commencent à se préciser pour nos idées de projections de court-métrages lors des prochains jARTdins de Montagny – dans la salle dont j’ai parlé ci-dessus, prêtée par la mairie du village. Nous allons monter une équipe pour l’organisation de cet événement: définition d’un budget (à faire très vite car les recherches de financement commencent dès janvier!), définition du projet, choix d’un thème, mise aux normes et aménagement de la salle de projection, lancement d’un appel à court-métrages… Du boulot en perspective!

Si cette projection se révèle un succès nous réfléchirons à la transformer en un véritable festival annuel de court-métrages à Montagny.

Sortie au festival Premiers Plans à Angers

Les choses de précisent également de ce côté: nous irons passer un week-end à Angers comme l’an passé pour le festival Premiers Plans. Ce sera les 17 et 18 janvier prochain. Le programme n’est pas encore déterminé – c’est que le Festival ne sort le sien que dix jours avant le début des festivités – mais avec un peu de chance nous pourrons entre autres assister à la remise des prix pour le concours Films de Poche de Ouest-France, auquel participe Un dimanche à Papa, court-métrage de notre réalisateur préféré et membre de l’atelier, bien parti pour remporter le prix du public! (pour le soutenir: https://www.facebook.com/events/1522829137965840 )